Grace aux nouveaux systèmes reposant sur les algorithmes de l'intelligence artificielle, la traduction automatique marque un progrès remarquable. La présente contribution se propose donc de s'interroger sur son possible apport, et sur l'impact de l'absence du biotraducteur et de sa subjectivité, dans les traductions exigeant une neutralité. Pour ce faire, nous avons analysé les traductions des noms de métiers à partir d'un corpus trilingue français-arabe-anglais de résumés d'articles scientifiques traduits par Google Translate et Bing Microsoft Translator. Ce qui a permis de mettre en valeur un aspect positif de la subjectivité humaine en tant qu'outil de compréhension et de contextualisation, et de dévoiler la subjectivité de la machine qui pourrait résider dans l'ensemble des subjectivités présentes dans les corpus ayant servi à son entrainement.